La liste de mes écrits

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Papa was not a Rolling stone

(et n’aimait pas JJG non plus! )

 

Ah les années 80!! le Levi’s qui fait les poches plus grosses que le cul, la fausse Burlington qui descend le long de jambe duvetée mais pas encore poilue, le Lacoste tombé du camion tellement le crocodile ressemble à un lézard dessiné par mes mains, le poster centre de page avec la marque des agrafes, les jambières et l’académique pour les cours du vendredi en modern’jazz, le radio cassette où il ne faut pas parler pendant qu’on enregistre, la Renault 16, la Marlboro non électronique, le sac Prisunic psychédélique rouge et jaune, le poste de télé «change de chaîne, tu seras mignonne!!», et j’en passe! Quel décor fantastique.


Je trouvais amusant qu’on tourne en 2014 un film chronique sur les années 80. J’aurais pu sortir mon Teddy pour l’occasion, mais non! Le trench (Burberry je t’aurai!!) va mieux en ce dimanche automnal. Allez c’est parti pour une 1h38 de décalé, de barres d’immeubles pas encore détruites, de 103 SP, et de bandes de jeunes à nous tout seul.

 

Pour être honnête, je voulais voir Marc Lavoine, que j’adore… enfin quand il parle et me regarde (si, si c‘est vrai!!). J’adore cette voix de fumeur, ça me fait craquer comme trois biscottes (réplique piquée dans les Frères Pétard!). Mais dans le film, il est juste un gros pourri de sa race (excusez mon propos, la scène se passe à la Courneuve), avec son Marcel sale Rica Lewis, ses remarques racistes et sa violence! T’as envie de lui coller des bouffes dans la tronche, encore plus qu’il n’en met dans le film.

 

Une ola à Aure Attika, mariée à ce malotrus, fille rejetée, donc qui n’aime pas sa fille non plus ou plutôt mal, et ainsi de suite, font les dominos. Sauf que sa vie, on la choisit et on ne la subit pas, dit l’adage. Alors au milieu des bouquins première édition Livre de Poche, de cours de danse où ça sent bon sous les bras, les Renault Fuego, les K-way et autres sweat-shirts, il y a une belle leçon de vie, de courage, de réussite sociale et d’amour aussi. Loin de la capote originale et celle de la bagnole, on retrouve le choix crucial de la femme, partagée entre la maternité et la réussite. Finalement tout est question de réussite personnelle.

 

JJG qui nous accompagne pendant le film, avait déjà écrit il y a 30 ans «Envole-moi», qui a encore tout son sens aujourd’hui, celui de la liberté et de l’envie retrouvées.

 

Et pendant ce temps-là, Louise Attaque chantait «Allez viens, j’t’emmène au vent!»…

 



12/10/2014
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