La liste de mes écrits

La liste de mes écrits

Les petits travers de la rue, mes coups de coeur et coups de gueule


HOW I MET YOUR FRIENDS?

 

 

So no one told you life was going to be this way.

Your job's a joke, you're broke, you're love life's DOA.
It's like you're always stuck in second gear,
Well, it hasn't been your day, your week, your month, or even your year.

But, I'll be there for you, when the rain starts to pour.
I'll be there for you, like I've been there before.
I'll be there for you, cause you're there for me too.

La chanson de « Amis »’ par les Rembrandt (pas le peintre)

 

 

 

 

 

Ce n’est pas la première fois me direz-vous, que c’’est un peu le chamboulement dans ma vie : la vue extérieure de mon appart ne change pas mais à l’intérieur, ça déménage!! Je jette, trie, balance, sépare, vends, donne, troque et j’en passe... Un vrai business! On se croirait au souk du Caire de Bénabar, dans le Sentier de Soshana Boutboul ou encore dans Poubelle la vie (pff, facile, je sais!!).

 

Alors au milieu de ce désordre, il reste dans l’ordre d’affect, les croisements, les vues d‘un soir, les connaissances, les oh, collègue! les copains, les amis, les frérots. Je mets les boy-friends (ça fait OK Podium!) amants, boulets, casseroles et autres batteries de cuisine complètes dans une catégorie à part car il faudrait, à mon stade, un roman pour épiloguer là-dessus!!

 

En cet énième après-midi qui me rapproche de mon départ, j’ai décidé de vous faire honneur pour cette bafouille car, non pas que la scène culturelle soit vide en ce moment pour débattre dessus, mais mon état d’esprit actuel se prête plus à synopsis amical que culturel.

 

 

 

 

Allez on y va! Commençons par ma blonde choucroutée, celle qui met tout le monde HS ; même le soir de ton anniv’, elle se couche plus tard que toi! C’est la première personne que j’ai rencontrée à Brest, et oh miracle, elle m’a rappelée pour des sorties. Quand je fais une cure de chardon-marie pour soigner mon foie, je pense à elle… J'exagère, mais elle est pep's la jeune fille! 

 

Ensuite, Little Miss Sushi, ma petite sister de cœur, elle est aussi petite que je suis grande, nos pieds sont les pointures extrêmes que l’on peut trouver dans un magasin d’escarpins (35-41), c’est ma confidente ici, on se cause comme jamais, celle qui m’a fait aimer le resto nippon et son CA annuel, c‘est grâce à moi! Une très belle rencontre et une superbe amitié.

 

Kanako la Brennig, la copine de culture aux clichés, rencontrée dans un jardin de Clohars dont la propriétaire n’est autre qu’une folle de déco.

 

Transition donc : la petite Delf, celle qui a tout balancé pour son amour de la vie, tant pour son homme que pour sa passion). Quand tu vas chez elle, tu as l'impression d’être dans un tournage d’M6 un dimanche après-midi (à vos Téléstars!!). Un modèle de niaque comme quoi en faisant tomber quelques cuirasses et en se bougeant, on y arrive!

 

Je terminerai par l’indéboulonnable Toufik, mon poto d’amour qui a toujours été là, à tous les stades de ma reconstruction, qui m’a été d’un énorme soutien. Merci à toi, pour nos discussions interminables de fond souvent dans le même resto italien, pour tes petits cadeaux, pas besoin de manger des carottes pour être aimable ! Grâce à toi, je le sais…

 

Puis il y a ceux qui sont passés, mais peut être ne se sont-ils pas arrêtés suffisamment longtemps pour que je bafouille sur eux mais ces gens de Brest, de mots, de maux, de nuit, de thé ou encore de bateau, ils font partie aussi de mon passage ici en Bretonnie.

 

Je m’en vais en espérant que "vous ne me détesterez pas d’avoir quitté Brest" , que je serai « mieux au sec » pour ainsi retrouver l’antre de la culture, l’énergie enfouie depuis cinq ans et surtout mon fonds documentaire pour mon blog!

 

Kenavo, ma porte est ouverte quelque soient nos chemins!!


21/07/2014
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Ma place dans le trafic

Le jour se lève à peine, je suis déjà debout

Et déjà je promène une larme sur mes joues,

Et le café qui fume, l’ascenseur qui m’attend

Le moteur que j’allume, qui m’aide à prendre lentement

Ma place dans le trafic…

 

Le chanteur d’Astafford, Francis Cabrel

 

Et voilà comment cinq ans après et surtout m’étant dit «plus jamais ça», je reprends dans quelques semaines, la route vers la capitale (putain!). Cette ville aux mille feux, mille lumières et pleine de surprises. On dit que c’est la nuit que tout se crée, entre le sommeil paradoxal et profond, après avoir été pisser, bu un verre Mincidétox, lu le dernier chapitre du livre que vous avez négligemment laissé à la page «tant» à côté de votre lit, feuilleté pour la énième fois le dernier magazine féminin qui traîne sur la table de la cuisine et regardé les derniers statuts des potes du premier réseau social mondial. C’est un bon baromètre du moral, finalement cette merde Face book!! 

 

Mais je dérive et diantre, c’est vrai que suis-je entrain de faire, là, maintenant, à 03h44 du matin, la tête dans l‘cul, café déca lungo coulé et pain complet toasté à portée, à vous raconter, I don’t know yet…

 

Allez un petit tour dans le camion de déménagement! J’ai tout balancé, enfin presque de ma vie d’avant, pour faire place à ma vie d’après et accueillir de nouveaux changements, de nouveaux éléments, un nouvel amant et un nouvel élan. Le ménage intérieur a été fait, j’ai eu mal au ventre, au cœur, gerbé mes tripes mais au final il reste un sujet pas trop mal, qui dit ce qui pense. De ce fait, je n’ai rien caché à ceux qui m’avaient fait du mal cette année, un mail bien balancé avant de partir, avec des mots sensés et bien sentis, le tout sans vaseline et sans élan bien sûr (rhhoooo!! comment qu’elle cause la fille!!). Car oui moi aussi, j’ai un côté vieux routier au Marcel sexy si on me fait chier.

 

Maintenant, je suis là à écrire à 04h du mat’, regardant autour de moi ce qui reste de mon chez-moi, c’est-à-dire un canapé, une table, un meuble TV, mon lit et quelques (beaucoup!) fringues, avant d’appeler les déménageurs bretons.

 

Je ne sais toujours pas où je vais habiter à Paris, mais tant pis! Je rebondis, je vis désormais et ma vie là-bas, je l’imagine, entourée des gens que j’aime et apprécie, à faire ce que j’aime, lire, écrire, regarder, critiquer, analyser, la beauté de cette ville si riche et si imprenable à la fois. Et surtout AIMER!

 

Bonne nuit, je m’en vais reprendre cette place dans le trafic, celui de la ville, celui de la vie, celui que j’ai laissé pour d’autres chemins plus escarpés et retirés, mais au final, on revient toujours sur son axe, celui qui nous mène dans le sens de la vie qui est la nôtre.

 


16/07/2014
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Salon Madame - Parc des expositions Penfeld

Ne nous emballons, ce n’est pas le Salon de l’année !! Nous sommes loin du hall 7 porte G de la porte de Versailles avec ses exposants venus de la France entière. Remettons les chose...s à leur place, c’est-à-dire au niveau finistérien : l’exposant le plus expatrié vient de Kersaint-Plabennec et nous en met plein la vue avec ses savons qui sentent l’amande douce de Bohars, la fraise de Plougastel ou encore la fleur d’oranger de Milizac.
 
Je suis caustique mais nous n’en sommes pas loin ! Et le Salon dans tout ça?? Une heure en tout et pour tout, trajet « inclusive ». Avec une amie qui n’a pas franchement le moral avec elle, et un accoutrement très Carrie Bradshaw, très city en somme, donc mes fameux escarpins couleur cognac et son sac assorti… Nous entrons dans ce temple de la féminité où il nous faut sans conteste une feuille de route pour pouvoir arpenter efficacement les quatre allées de beauty qui se battent en duel, tout ceci sans GPS. Il ne manquerait plus que je refile malencontreusement un coup de sac à la greluche du coin qui est venue dans son plus beau survêt’, sa tribu et la poussette avec le poupon dedans, se faire –comme beaucoup- parfumer gratos et partir avec son lot de prospectus dont on pourra garder le verso pour faire sa liste de courses de la z’maine. Résultat rien de folichon ! mais bon ça occupe une heure un dimanche après-midi.
 
Je vous livre par la même occasion l’ambiance sonore qui nous accompagne tout le long du salon en question. Une scène où un couple chanteur pailleté-strassé, nous sert le répertoire de Michel Sardou à fond les ballons avec les lacs du Connemara et le duo Segara-Bocelli devant une foule en délire, vautrée sur des chaises en plexiglas.
 
C’en est trop, je quitte les lieux, direction la plage pour mater les vagues et lire un bon bouquin sur l’ambivalence du cerveau et les hémisphères qui nous jouent des tours… C’est là où je me dis que parfois il est bon d’être neuro-droitière…

21/06/2014
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