La liste de mes écrits

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Ma place dans le trafic

Le jour se lève à peine, je suis déjà debout

Et déjà je promène une larme sur mes joues,

Et le café qui fume, l’ascenseur qui m’attend

Le moteur que j’allume, qui m’aide à prendre lentement

Ma place dans le trafic…

 

Le chanteur d’Astafford, Francis Cabrel

 

Et voilà comment cinq ans après et surtout m’étant dit «plus jamais ça», je reprends dans quelques semaines, la route vers la capitale (putain!). Cette ville aux mille feux, mille lumières et pleine de surprises. On dit que c’est la nuit que tout se crée, entre le sommeil paradoxal et profond, après avoir été pisser, bu un verre Mincidétox, lu le dernier chapitre du livre que vous avez négligemment laissé à la page «tant» à côté de votre lit, feuilleté pour la énième fois le dernier magazine féminin qui traîne sur la table de la cuisine et regardé les derniers statuts des potes du premier réseau social mondial. C’est un bon baromètre du moral, finalement cette merde Face book!! 

 

Mais je dérive et diantre, c’est vrai que suis-je entrain de faire, là, maintenant, à 03h44 du matin, la tête dans l‘cul, café déca lungo coulé et pain complet toasté à portée, à vous raconter, I don’t know yet…

 

Allez un petit tour dans le camion de déménagement! J’ai tout balancé, enfin presque de ma vie d’avant, pour faire place à ma vie d’après et accueillir de nouveaux changements, de nouveaux éléments, un nouvel amant et un nouvel élan. Le ménage intérieur a été fait, j’ai eu mal au ventre, au cœur, gerbé mes tripes mais au final il reste un sujet pas trop mal, qui dit ce qui pense. De ce fait, je n’ai rien caché à ceux qui m’avaient fait du mal cette année, un mail bien balancé avant de partir, avec des mots sensés et bien sentis, le tout sans vaseline et sans élan bien sûr (rhhoooo!! comment qu’elle cause la fille!!). Car oui moi aussi, j’ai un côté vieux routier au Marcel sexy si on me fait chier.

 

Maintenant, je suis là à écrire à 04h du mat’, regardant autour de moi ce qui reste de mon chez-moi, c’est-à-dire un canapé, une table, un meuble TV, mon lit et quelques (beaucoup!) fringues, avant d’appeler les déménageurs bretons.

 

Je ne sais toujours pas où je vais habiter à Paris, mais tant pis! Je rebondis, je vis désormais et ma vie là-bas, je l’imagine, entourée des gens que j’aime et apprécie, à faire ce que j’aime, lire, écrire, regarder, critiquer, analyser, la beauté de cette ville si riche et si imprenable à la fois. Et surtout AIMER!

 

Bonne nuit, je m’en vais reprendre cette place dans le trafic, celui de la ville, celui de la vie, celui que j’ai laissé pour d’autres chemins plus escarpés et retirés, mais au final, on revient toujours sur son axe, celui qui nous mène dans le sens de la vie qui est la nôtre.

 



16/07/2014
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